Lynx Rave 600 RS 2025
Le Lynx Rave 600RS etec 2025 : plus léger, plus rapide et plus performant que jamais.
Le fabricant Québécois de motoneiges et motomarines électriques, Taiga, va passer sous la tutelle d’intérêts étrangers après avoir été déclaré insolvable, comme l’a révélé La Presse. Cette jeune entreprise, en difficulté, pourrait causer une perte d’environ 20 millions de dollars à Investissement Québec, le bras financier du gouvernement provincial.
Nouvelle prise de contrôle
C’est l’homme d’affaires Stewart Wilkinson, fondateur et investisseur principal de la société britannique Vita Power, qui prendra les rênes de Taiga. Vita Power se spécialise dans la création et l’intégration de systèmes de propulsion électrique pour les bateaux de plaisance et commerciaux.
Dans une requête déposée à la Cour supérieure du Québec, que La Presse a consultée, il est mentionné qu’« un prêt de l’actionnaire sera également consenti par l’acheteur au groupe restructuré après la conclusion de la transaction proposée afin de financer son fonds de roulement. » Cela laisse entendre que Wilkinson prévoit relancer les activités de Taiga, qui possédait une usine dans l’arrondissement de LaSalle à Montréal avant de recourir à la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC) en juillet dernier.
Manque de détails financiers
On ne connaît pas encore le montant que l’acquéreur prévoit injecter dans Taiga ni le prix qu’il a payé pour cette acquisition. Lorsque la compagnie s’est placée sous la protection de ses créanciers, sa valeur boursière était inférieure à 10 millions de dollars. Les actionnaires actuels de l’entreprise perdront tout leur investissement dans l’opération.
Les termes de l’accord seront présentés à la Cour supérieure par Deloitte, le contrôleur désigné pour superviser le processus de reprise.
Expressions d’intérêt
D’après les documents soumis au tribunal, Deloitte avait reçu cinq marques d’intérêt pour l’achat de Taiga. La proposition de Wilkinson a été retenue le 25 septembre. La vingtaine d’employés restants de Taiga, dont ses dirigeants, devrait conserver leur poste.
Pour l’instant, Stewart Wilkinson n’a pas pu être joint pour commenter.
Selon sa page LinkedIn, Vita Power, fondée en 2017, compte moins de 50 employés et est basée à Southampton, en Angleterre. C’est donc une entreprise relativement jeune. En juillet dernier, Vita Power avait annoncé un partenariat avec Envoy, un fabricant de moteurs électriques pour bateaux.
Les créanciers se relèvent
Cette transaction devrait permettre à Exportation et développement Canada (EDC), le principal créancier garanti de Taiga, de récupérer une partie de ses fonds. EDC avait prêté 20 millions de dollars à Taiga avant d’octroyer un financement temporaire de 4,4 millions lorsque l’entreprise était en difficulté. Les prêts d’EDC seront repris par le nouvel acquéreur.
Cependant, Investissement Québec (IQ) se prépare à encaisser des pertes. L’organisme avait investi 18,3 millions de dollars en débentures convertibles pour soutenir Taiga au printemps 2023. La requête précise qu’« aucune distribution ne devrait être effectuée ou payée aux créanciers non garantis. »
Malgré cette situation, Isabelle Fontaine, directrice principale des médias et des affaires gouvernementales chez IQ, a affirmé que l’offre de Wilkinson est la meilleure option pour relancer l’entreprise.
« L’investisseur s’est engagé à maintenir les activités actuelles de Taiga au Québec et prévoit de maximiser les synergies entre les technologies de propulsion électrique de Taiga et celles de son propre groupe », a-t-elle écrit dans un courriel.
Une entreprise en difficulté
Fondée en 2015, Taiga n’a jamais réussi à atteindre la rentabilité. Au moment de son dépôt de bilan, elle avait accumulé 93 millions de dollars de dettes.
Après des débuts prometteurs à la Bourse de Toronto, où l’action se vendait initialement à plus de 13 $, la valeur de l’entreprise a chuté à mesure qu’elle rencontrait des difficultés à accélérer sa production et à lever des fonds.
Autrefois perçue comme une étoile montante dans le domaine de l’électrification des véhicules, Taiga s’est placée sous la protection de la LACC en juillet dernier, après avoir exprimé des doutes croissants sur sa capacité à poursuivre ses activités.
La production de Taiga était arrêtée depuis avril dernier dans ses installations de LaSalle, à Montréal. À l’automne précédent, l’entreprise employait plus de 300 personnes, mais 280 d’entre elles avaient été licenciées avant la cessation d’activités.
Source : Julien Arsenault La Presse
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