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Le territoire de la ZEC Batiscan-Neilson est au cœur d’un litige qui oppose son administration, la Ville de Saint-Raymond et les propriétaires terriens locaux. Le conflit, qui a éclaté en avril 2023, porte sur l’imposition d’un droit d’accès hivernal pour les usagers, incluant les motoneigistes, une décision qui bouleverse l’équilibre entre usage public et intérêts privés rapporte David Rimillard dans son article sur ICI Québec.
Historiquement, les zones d’exploitation contrôlées (ZEC) sont des territoires publics dédiés à la chasse, la pêche et d’autres activités de plein air. Leur gestion repose sur des organismes à but non lucratif chargés de conserver la faune tout en assurant l’accès aux usagers. En avril 2023, la ZEC Batiscan-Neilson a décidé d’étendre ses activités à l’hiver, notamment avec des offres de pêche sur glace et de location d’hébergement.
Cette expansion a obligé la ZEC à appliquer une réglementation provinciale exigeant des droits de circulation pour tout véhicule traversant son territoire. Ces frais, fixés à 12,39 $ par séjour ou 125 $ par an, ont provoqué une levée de boucliers chez les propriétaires terriens, qui, jusqu’alors, circulaient librement en hiver.
Les propriétaires terriens, certains établis dans la région depuis des générations, dénoncent ce qu’ils perçoivent comme une restriction injustifiée de leurs droits. Nombre d’entre eux permettent gratuitement aux motoneigistes d’utiliser leurs terrains pour accéder au sentier fédéré 23, un parcours clé reliant Saint-Raymond à L’Étape dans la réserve faunique des Laurentides.
Face à ces frais, les propriétaires menacent de bloquer l’accès au sentier 23, mettant en péril l’économie locale basée sur le tourisme hivernal. Selon Claude Duplain, maire de Saint-Raymond, cette situation pourrait entraîner des fermetures de commerces dépendant des motoneigistes, tels que des hôtels et des services de location d’équipement.
Depuis janvier 2024, la ZEC a signalé des actes de vandalisme et une campagne de désinformation concernant les tarifs. Isabelle Paquet, présidente du conseil d’administration de la ZEC, affirme en entrevue avec ICI Première, avoir reçu des menaces personnelles, une situation qu’elle attribue à l’escalade du conflit.
De son côté, le maire Duplain rejette toute responsabilité dans ces actes, bien qu’il admette soutenir les propriétaires terriens mécontents. « Je condamne fermement toute forme de menace, mais je comprends la frustration des citoyens », a-t-il déclaré.
Une entente provisoire conclue l’hiver dernier avait permis de calmer les tensions. La MRC de Portneuf avait déboursé 12 000 $ pour couvrir les frais des motoneigistes, évitant ainsi de perturber la saison. Toutefois, les négociations ultérieures entre la ZEC, la Ville et les autres parties prenantes n’ont pas abouti.
Une nouvelle initiative, signée en novembre 2024 entre la ZEC et le club local de motoneige, vise à exempter les motoneigistes détenteurs d’une carte de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec des droits d’accès, mais uniquement sur le sentier fédéré. Cette entente, jugée insuffisante par plusieurs, n’a pas résolu le différend.
Au-delà des différends sur les droits d’accès, ce conflit reflète des enjeux plus larges : la cohabitation entre conservation de l’environnement et exploitation économique. Pour Saint-Raymond, la motoneige représente une source de revenus cruciale en hiver, attirant des milliers de visiteurs chaque année.
« Nous devons trouver une solution qui respecte à la fois les lois provinciales et les besoins économiques locaux », plaide Duplain, qui appelle à une table de discussion réunissant le ministère de l’Environnement, la ZEC, les propriétaires terriens et les clubs de motoneige.
Alors que l’hiver approche, l’incertitude plane sur le sort du sentier 23 et sur les impacts pour les motoneigistes. Une rencontre prévue entre la ZEC et la chambre de commerce locale pourrait ouvrir la voie à de nouvelles négociations. Cependant, le temps presse, et les conséquences d’un blocage pourraient être lourdes pour toutes les parties.
Ce conflit met en lumière les défis de la gestion des ressources publiques et privées dans une région où les traditions, l’économie et l’environnement s’entremêlent. Trouver un compromis sera essentiel pour préserver l’harmonie locale et maintenir l’attractivité de la région pour les amateurs de plein air.
Source : David Remillard ICI Québec

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