
Ruffian Snowbike
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Le congrès annuel de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ), tenu les 19 et 20 septembre 2025, a mis en lumière des enjeux majeurs qui pèsent sur l’avenir de la motoneige dans la province. Alors que le Québec demeure un leader mondial avec ses 33 000 km de sentiers balisés, les défis financiers et humains menacent la pérennité de ce réseau unique.
Entretenir un sentier coûte en moyenne 1 000 $ par kilomètre, sans compter les investissements dans les surfaceuses, dont le prix dépasse aujourd’hui 500 000 $ l’unité. Les clubs doivent jongler avec des dépenses croissantes en carburant, pièces, assurances et entretien mécanique.
Or, les revenus stagnent : l’an dernier, environ 97 000 permis de sentier ont été vendus, sous la barre symbolique des 100 000, soit une baisse de 6% par rapport à l’année précédente. Chaque baisse d’adhésion fragilise la capacité des clubs à équilibrer leurs budgets. Plusieurs responsables de clubs ont tiré la sonnette d’alarme au congrès : le modèle de financement actuel n’est plus suffisant pour soutenir un réseau aussi vaste.
Le marché de la motoneige évolue lui aussi dans une direction préoccupante. Le coût d’une machine neuve dépasse souvent 20 000 $, sans compter l’équipement de sécurité, la remorque, l’entretien et le carburant. Pour un nouveau venu, pratiquer ce sport représente désormais un investissement colossal.
Cette inflation limite l’accès des jeunes et des familles, qui hésitent à embarquer dans une activité perçue de plus en plus comme élitiste. Résultat : moins de nouveaux pratiquants, donc moins de permis et moins de financement pour les clubs.
Le réseau québécois repose sur une armée de 4 500 bénévoles, qui cumulent environ 800 000 heures de travail chaque année. Ces hommes et femmes assurent l’entretien, la signalisation et la sécurité des sentiers.
Mais la relève se fait rare. Les bénévoles vieillissent, et peu de jeunes prennent le relais. Certains clubs rapportent des difficultés à recruter pour des tâches essentielles, menaçant directement la qualité et même l’existence de certains tronçons de sentier.
Le croisement de ces tendances — coûts d’entretien en hausse, prix des motoneiges en flèche, baisse des permis et pénurie de bénévoles — soulève une question lourde : la motoneige telle qu’on la connaît au Québec est-elle durable à long terme ?
Ajoutons à cela l’effet des changements climatiques, qui réduisent la durée des saisons et rendent les conditions de pratique imprévisibles, et le défi prend une dimension encore plus complexe.
Au congrès, la FCMQ a réaffirmé sa volonté de :
Revoir le modèle de financement, avec un partage plus équitable entre usagers, gouvernement et partenaires régionaux.
Optimiser le réseau, en réduisant ou fusionnant certains tronçons peu utilisés pour concentrer les ressources.
Attirer une nouvelle génération, tant de bénévoles que de motoneigistes, par des programmes de sensibilisation, de formation et de soutien aux jeunes pratiquants.
La motoneige demeure une fierté et un moteur économique important pour le Québec, mais son avenir repose sur un fragile équilibre. Sans une adaptation rapide — tant sur le plan du financement que sur l’attraction d’une nouvelle génération — le risque est bien réel de voir s’éroder un réseau qui, pendant 50 ans, a façonné l’hiver québécois.
La pérennité de la motoneige n’est plus acquise : elle dépend désormais de choix collectifs et d’une mobilisation urgente pour que la passion survive aux coûts, aux changements et au temps.
Photo : Tourisme Bas-St-Laurent

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Le congrès annuel de la FCMQ, tenu les 19 et 20 septembre 2025, a mis en lumière des enjeux majeurs qui pèsent sur l’avenir de la motoneige.

Au cœur de cette motoneige se trouve un moteur Hillclimb Open Mod Spec 9R Boost, alimenté à l’essence 110 octane, qui développe une puissance spectaculaire de 260 chevaux.

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