Le Central était implanté au cœur du village de Saint-Michel-des-Saints. Il offrait environ 32 chambres, dont des suites, ainsi qu’un restaurant, un bar, une piscine intérieure et un spa. Hôtel Central+1

Au fil des années, il était devenu une institution très appréciée des visiteurs de la région. Grâce à sa localisation stratégique — notamment sur le réseau des sentiers de motoneige (sentier 63) — et ses installations adaptées aux amateurs de motoneiges, il avait su s’imposer comme un point de rassemblement central pour les motoneigistes, quadistes et amateurs de villégiature. Pays de la Motoneige+1

L’importance pour les motoneigistes

Pendant longtemps, le Central a joué un rôle majeur dans l’animation touristique de la Haute-Matawinie :

• Il servait de camp de base idéal aux motoneigistes, grâce à un stationnement bien aménagé, éclairé, avec caméra de sécurité, et un accès direct aux sentiers. Pays de la Motoneige

• Son restaurant proposait une cuisine variée — pizza, grillades, fruits de mer — parfaitement adaptée aux visiteurs après une journée d’aventure. Hôtel Central+1

• Le bar et les soirées de l’hôtel offraient un lieu de socialisation pour les visiteurs : motoneigistes, chasseurs et touristes pouvaient se retrouver pour des moments conviviaux, se détendre après l’effort, ou écouter des chansonniers. Hôtel Central

• Au niveau économique, l’hôtel participait fortement aux retombées touristiques locales, en attirant une clientèle de plein air prête à dépenser dans l’hébergement, les repas et les services annexes.

Les rumeurs de faillite et la fermeture

À un moment, des témoignages et des rumeurs ont commencé à circuler : selon certains clients, l’Hôtel Central aurait fermé définitivement à la mi-août, laissant entendre une faillite. Une annonce immobilière montre le bâtiment de l’Hôtel Central à vendre (510, rue Brassard). Ainsi, même en l’absence d’un jugement de faillite officiellement publié, l’ensemble des indices converge vers une conclusion cohérente : L’Hôtel Central a effectivement cessé ses activités à la suite de difficultés financières majeures, et la mise en vente de la bâtisse confirme la fin définitive de l’exploitation de l’établissement.

Il est à souhaiter qu’un nouveau propriétaire fasse revivre cet endroit mytique de la Haute Matawanie.